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Hommage à
Apollinaire
Europe n°1043 (mars 2016)
Pihis sinensis
Pensant à Guillaume
c’est Lou que je vois
Son visage sa gorge ses hanches son
Qui sait qui va me lire un gamin égaré
Qui courra se déniaiser chez Kostrowitsky
Pensant à Guillaume je vois long et
souple
Cet oiseau infirme engendré à la Chine
Qui ne peut seul hanter le ciel et veut
Une compagne
incessamment pihis
pihis
Toi qu’un destin railleur n’a nanti que
d’une aile
Comme en Asie sont les dragons et ici
Les courtisanes et
qui bas la poussière
Sans t’arracher à ce ravin de larmes
Me voici comme toi
solitaire
Oublié et
banni du ciel…
Gérard
Cartier, mars 2016
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